Blume : « Nous augmenterons les capacités de production ».
Monsieur Blume, que répondez-vous aux passionnés de
Oliver Blume : Que l'électromobilité, avec son efficience élevée et ses performances exceptionnelles, convient parfaitement à
Êtes-vous surpris par ce niveau élevé de demande ?
Blume : Absolument pas. Nous avons conçu les modèles hybrides rechargeables comme des véhicules hautes performances. Pour la
Les limites plus strictes en matière de CO₂ et l'Accord de Paris sur les changements climatiques ont-ils influencé votre décision de faire de
Blume : Tout d'abord :
Oliver Blume lors de la présentation de la
Dans ce contexte, n'y a-t-il pas eu d'autre décision que l'électromobilité pour vous ?
Blume : Pour que les véhicules n'émettent pas de CO₂ localement, en tant que constructeur automobile, nous avons 3 options : l'électromobilité, l'hydrogène et les carburants synthétiques. Dans l'approche « du puits à la roue » (well-to-wheel), qui examine l'empreinte énergétique globale, de la production du carburant au déplacement du véhicule, l'électromobilité est trois fois supérieure à l'hydrogène et six fois supérieure aux carburants synthétiques. Avec le développement progressif des batteries, cet avantage sera encore plus grand. Pour un constructeur de voitures de sport tel que
L'UE a durci les valeurs limites de CO₂ jusqu'à 2030, avec une réduction de 35 %. Êtes-vous aussi de ceux qui considèrent que cet objectif est trop ambitieux ?
Blume : Je considère également que ces valeurs sont extrêmement ambitieuses. Mais nous devons y parvenir pour atteindre les objectifs climatiques. Ceci est certain. Sur le plan politique, j'aimerais cependant que les acteurs acquièrent plus de compétences et gardent un œil sur la faisabilité des objectifs fixés. Pour nous, en tant que constructeur exclusif présent uniquement sur quelques segments haut de gamme, je suis convaincu que nous pouvons atteindre les valeurs limites d’ici 2030, voire les dépasser.
Le prototype
Vous venez de conduire le nouveau
Blume : Absolument ! Même mes collaborateurs spécialistes en châssis, qui sont très difficiles à satisfaire et qui ont amené
Est-ce que vos yeux ont également brillé ?
Blume : Et comment ! Je suis totalement séduit par ce véhicule. Il est fabuleux à conduire.
Pouvez-vous comprendre que la voie de l'électromobilité représente un choc culturel pour de nombreux clients
Blume : Nous en avons conscience. Mais je peux les rassurer sur ce point : même dans une
Blume : « Je suis totalement séduit par ce véhicule. »
Quels sont les premiers retours sur le
Blume : Excellents. Nous sommes submergés par les demandes pour ce véhicule que les clients n’ont encore jamais vu. Cela montre à quel point les clients ont confiance en nous. En Norvège, nous avons déjà 3 000 pré-commandes pour le
Avez-vous une idée précise de l'impact mondial ?
Blume : Le
Qu'implique cette grande demande en termes de délais de livraison ? Parce que vous aviez planifié annuellement seulement 20 000 unités à ce jour.
Blume : Compte tenu de la forte demande, nous augmenterons nos capacités de production. S'il y a des délais d'attente, il sera possible de proposer aux clients une solution de transition au
Afin de réduire les délais de livraison, vous ne proposerez pas de véhicules préconfigurés ?
Blume : Non, nous ne construirons pas de véhicules standardisés. Chaque client obtiendra exactement le véhicule qu'il souhaite.
Aperçus de la production
Avez-vous une idée de la fourchette de prix dans laquelle le
Blume : Nous proposerons le
Combien de voitures électriques y aura-t-il dans la gamme
Blume : Le premier dérivé du
Texte paru initialement dans « autogazette.de ».